L'Enseignement Supérieur et la Recherche en Slovaquie, le Tiers secteur en Slovaquie |
Sommaire :
L'Enseignement Supérieur en Slovaquie
Tableau indicatif des équivalences de titres français et slovaque
Le Tiers
secteur en Slovaquie (la fiche technique)
L'Enseignement Supérieur en Slovaquie |
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1/ Organisation de l'enseignement supérieur |
Forte d'une tradition
ancienne dans le domaine universitaire, la Slovaquie compte 15 universités
d'Etat en 2000 : · Université Coménius (Bratislava) · Université Technique Slovaque (Bratislava) · Université d'Economie (Bratislava) · Académie de Musique et d'Arts dramatiques (Bratislava) · Académie des beaux-arts et du Dessin (Bratislava) · Université P. J. Safarik (Kosice) · Université Technique de Kosice · Université de Médecine vétérinaire (Kosice) · Université de Presov · Université Matej Bel (Banska Bystrica) · Université de Zilina · Université Technique de Zvolen · Université de Pédagogie (Nitra) · Université Agricole (Nitra) · Université de Trnava L'enseignement supérieur slovaque suit les principes de la déclaration universelle des Droits de 1'Homme, et le droit à 1'Education est inscrit en ces termes dans la Constitution de la République Slovaque : " Tout citoyen a droit à une instruction gratuite aux niveaux primaire et secondaire, ainsi, dans la mesure de ses compétences et des possibilités de la société, qu'au niveau des institutions d'enseignement supérieur. " Sur cette base, conformément à la Déclaration de juillet 1992, " le Gouvernement prétend poursuivre la transformation du système actuel d'enseignement supérieur pour en faire un milieu ouvert et adapté, favorisant un plus large accès à des niveaux divers d'enseignement. " L'objectif qui est marqué comme prioritaire est celui de la professionnalisation des études, et de leur articulation avec les besoins du marché de 1'emploi en diplômés de toutes spécialités. Un effort particulier est effectué en faveur de la formation continue. Selon l'acte sur 1'enseignement supérieur n° 172 / 1990, l'éducation est instituée par les instances parlementaires de l'Etat sous forme de déclarations d'intentions du Gouvernement, de notes et de décrets particuliers, de directives émanant du Budget de l'Etat, etc. En dehors des académies militaires et de police, les établissements d'enseignement supérieur dépendent du Ministère de l'Education. L'acte I72 / 1990 établit un Conseil Supérieur de l'Education, composé de représentants délégués par les sénats académiques de chaque université et de chaque faculté. Les fonctions de ce conseil sont d'établir le lien entre les établissements d'enseignement supérieur et le Ministère, d'exprimer l'avis des établissements sur leur financement ou sur d'autres mesures concernant la vie des universités. Sur le plan de la gestion institutionnelle, les universités sont des corps autonomes, soumis aux décisions prises par le Sénat Académique et par le Conseil Scientifique au niveau de 1'université comme à celui des facultés. Les membres de ces commissions sont élus par la communauté universitaire au niveau chaque fois concerné (université, facultés). Les représentants de l'université sont le recteur et ses vice-recteurs (président et vice-présidents), qui sont élus par le Sénat Académique de l'université. Les représentants de chaque faculté sont le doyen et ses vice-doyens, qui sont élus par le Sénat Académique de la faculté. Les recteurs des universités sont réunis par la Conférence des Recteurs de Slovaquie. Le Gouvernement a établi une Commission d'Accréditation composée de personnels des universités, de professionnels et de représentants de la communauté scientifique (slovaques ou étrangers). Cette Commission à pour tâches d'étudier et d'autoriser (ou non) 1'ouverture ou la fermeture d'un établissement d'enseignement supérieur, la tenue des examens d'Etat par les universités ou les facultés, celle des jurys de doctorat, d'habilitation ou de professorat. Cette commission comprend un président et vingt-deux membres. Le financement des universités est assuré par le budget du Ministère de 1'Education. Cependant, un projet de loi sur le financement de 1'Education, dont le vote est prévu en 1998-99, prévoit de recommander le recours à des sources de financement extra-budgétaires - au premier rang desquelles figure la coopération des universités et facultés avec les entreprises du monde du travail. La part du budget de 1'Etat allouée aux universités dépendra, de façon normative, des effectifs d'enseignants, de personnels et d'étudiants, ainsi que du coût estimé des études dans un champ disciplinaire donné. Un certain soutien de 1' Etat aux institutions de droit privé est également envisagé, notamment pour les dépenses liées à 1'achat des supports pédagogiques. |
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2/Structure des études |
L'entrée à l'université se fait sur concours
ouvert, en règle générale, aux titulaires d'un certificat de fin d'études secondaires
(baccalauréat). Des procédures d'admission particulières sont appliquées
individuellement aux candidats d'origine étrangère. Les formes du concours de
recrutement varient d'une université et d'une faculté à 1'autre. Les études
supérieures sont gratuites dans les universités publiques, à l'exception de certains
frais administratifs (procédures d'admission, délivrance de diplôme...). Un système de
bourses d'études est garanti par l'Etat sur des critères d'excellence ou de précarité
sociale. Les études sont organisées de manières variées dans chaque université. Elles peuvent suivre des cursus chronologiques ou par " blocs " d'études. L'année universitaire est divisée en semestres. Il existe trois niveaux d'études autonomes : le premier (études courtes, 2-3 ans) conduit au titre de " Bachelier " (Bc.) ; le deuxième (2-3 ans) conduit au diplôme d'Ingénieur (Ing.) (universités d'Economie, universités techniques et agricoles), de Docteur en Médecine et en Médecine vétérinaire (MUDr., MVDr.) ou de " Magistère " (Mgr.) (universités de sciences humaines et sociales, de théologie et des beaux-arts) ; le troisième conduit au doctorat (études post-graduelles). On termine généralement le second niveau des études en cinq ans. On évalue à 23 ans 1'âge de sortie des études avec le titre d'ingénieur ou de magistère. L'évaluation pour la certification se déroule de façon continue (contrôle continu et examen final, chaque semestre) et se conclut par un examen d'Etat pour les études courtes, ou par la soutenance d'un travail de diplôme pour les études longues. |
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3/Les études supérieures non-universitaires |
Des études courtes professionnalisantes sont proposées par le
biais d'établissements distincts des universités : les écoles professionnelles,
autrement appelées écoles secondaires spécialisées (académies de commerce, écoles
spécialisées dans les technologies informatiques, les métiers du tourisme et de la
restauration, entre autres). Ces études font une part importante à la formation pratique
par le biais de stages en entreprise. Les programmes de ces filières courtes ont souvent
été élaborés en contact étroit avec des institutions étrangères d'enseignement
professionnel, de sorte à correspondre notamment aux critères répandus sur les marchés
de 1'Union Européenne. On entre dans ces établissements sur concours; à la sortie des lycées. Les études durent généralement trois ans. A 1'issue de ces études, un examen doit être passé (absolutorium). Les élèves issus de ces écoles peuvent alors entrer en vie active. |
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1/ Organisation de la Recherche en Slovaquie | |||||||||||||||||||||||||||||||
La recherche en Slovaquie, qui existait déjà au sein des universités, a été institutionnalisée en 1943, année de création de l'Académie Slovaque des Sciences. 1) Effectif global Actuellement (données 1998), la recherche emploie en Slovaquie 24.718
personnes en unités physiques (16 461 "Full Time Equivalent"), dont 4.725
(4.239 "FTE") dans le secteur d’Etat, 3.059 (2.807 "FTE") à l’Académie
Slovaque des Sciences, 12.066 (5.515 "FTE") dans le secteur de l’Enseignement
supérieur, et 7.927 (6.708 "FTE") dans le secteur des entreprises. Les réductions budgétaires imposées ont pour conséquence de fixer des salaires bas, d’où l’exode des jeunes chercheurs vers le monde des entreprises, plus rémunérateur, ou vers des centres de recherche étrangers. De manière générale, on assiste à un vieillissement de la population des chercheurs, et, dans certains cas, à une obsolescence des équipements. L’une des indications dont on dispose sur le niveau des salaires perçus dans le milieu de la recherche est la rémunération moyenne à la SAV, qui est de 10.300 SKK par mois² alors que le salaire mensuel moyen national est d'environ 10.500 SKK. 2) Types d'institut de recherche en Slovaquie La recherche est présente d’une part dans le secteur publique : à la fois par les instituts de recherche de l'Académie Slovaque des Sciences (a-), par des organismes de recherche rattachés aux différents ministères (b-) et par les universités (c-) ; elle est présente d'autre part dans le secteur privé (d-), où existent des instituts privés dits "instituts autonomes", et d'autres rattachés à des entreprises, notamment industrielles, dits "instituts incorporés". a - L'Académie Slovaque des Sciences :
Avec 2.744 personnes y travaillant en 1996, l'effectif avait subi jusqu'alors une diminution de près de la moitié par rapport à 1989. En 1998, on compte 3.059 personnes en unités physiques et 2.807 personnes en FTE. b - La recherche dirigée par les ministères : c - La recherche rattachée à l'Enseignement supérieur : d - Le secteur privé : 3) Elaboration de la stratégie à moyen et long terme Il manque jusqu’à présent une orientation globale à la recherche en Slovaquie/4/. Une nouvelle politique est en cours d’élaboration. La politique d’Etat dans le domaine des sciences et techniques - Le ministère de l’Education nationale de la République slovaque est désigné depuis le 1er décembre 1999 comme responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique nationale, ainsi que du développement et de l’exploitation des sciences et techniques en République slovaque. Le ministère de l’Education prépare actuellement de nouvelles dispositions législatives qui devraient permettre de :
Au cours de l’automne de l’an 2000, devraient être soumises au vote du Parlement divers projets de loi relatifs :
Par la suite, seront soumis au Parlement des projets de loi relatifs aux Etablissements d’enseignement supérieur, notamment pour ce qui concerne leur contribution à la recherche. Le système d’accréditation des organisations R&D Le système d’information de l’Etat sur le potentiel
R&D de la République slovaque 4) Budget et mode de financement de la recherche. Dépenses intérieures de la recherche :
En 1996, le montant global des dépenses de recherche en Slovaquie représentait 5,905 milliards de SKK (soit 1,033 milliards de francs français). Cette dépense a fortement chuté puisqu'elle est passée de 4,9% du PIB en 1989, à 2.5% en 1991 et à 1.02% en 1996, puis à 0,86% en 1998, alors même que le P.I.B. n'a cessé de diminuer pendant cette période. Depuis lors cette part ne semble plus avoir diminuée. Il est envisagé de ramener la part du P.I.B. consacrée à la recherche à 1%. a- Les budgets alloués à la recherche publique Il s'agit tout d’abord des soutiens directs de l’Etat, qui vont aux
organismes dépendant des ministères, à l'Académie Slovaque des Sciences et aux
universités. Ce financement permet de payer les salaires, ainsi que les frais de
fonctionnement et d'infrastructure. En 1998, 45,3% des dépenses de R&D sont couvertes
par le budget de l’Etat/5/. Ce
financement est voté par l’Assemblée nationale slovaque sur la base des programmations
annuelles de chacun des organismes, ce qui induit une certaine compétition entre la SAV
et les universités. Par ailleurs, le système des allocations de recherche est un
système centralisé, qui ne dépend pas de politiques régionales, par exemple. Financements par les "bourses de recherche" : Les " Commandes d’Etat " : b- Financements de la recherche privée et financements internationaux - Financement des institutions privées - Financements bi ou multilatéraux A côté de cela existe un certain nombre de programmes internationaux/6/, dont les programmes financés par l'Union européenne ouverts à la Slovaquie/7/ :
La Commission européenne a autorisé un prélèvement sur l'enveloppe nationale PHARE
pour payer la contribution slovaque à ce cinquième programme cadre. (Indice du poids des financements internationaux dans la recherche slovaque : 10% des ressources de la SAV proviennent de ces financements.) c- Evolutions prévues en matière de financements L’un des aspects importants de la nouvelle législation proposée en matière de recherche (cf. supra) consiste dans le rôle qu’il a été prévu de donner à l’Agence pour le Soutien de la Science et de la Technique de la République slovaque (APVT SR), organisme qui devrait revêtir un caractère d’indépendance. L’ APVT SR devrait concentrer des moyens financiers provenant du budget d’Etat ou d’autres sources ayant en vue le financement de programmes de recherche et les répartir sous la forme de subventions ou de crédits. Sont par ailleurs envisagés : ¹ Voir notamment : Vybrane ukazovatele organizacii vyskum a vyvoja Slovensky republiky - Selected indicators of R & D organisations in the S. R., SAV, Statisticky Urad SR. (Mme Edita Novotna tél : 69 25 02 48) ² Selon les données 1999 qui concernent l’ensemble des personnels de la SAV, pas seulement les chercheurs. ³ Des étudiants en préparation de thèse sont accueillis chaque année dans les instituts de la SAV, mais le titre de docteur ne peut être délivré que par une université. /4/ En juillet 1998, une stratégie d’ensemble pour le développement de la recherche avait été proposée. Le Bureau pour la Stratégie de Développement de la Société, de la Science et des Technologies de la République slovaque (BSDSST RS), créé en 1995 et qui avait autrefois des prérogatives importantes dans ce domaine, a été dissout à la suite du changement de gouvernement en automne 1998. /5/ La structure de ces ressources en 1998 était la suivante :
/7/ Le ministère slovaque de l’Education nationale apporte une prime aux institutions qui remportent des programmes européens. /8/ A l'instigation de la Communauté européenne, la Slovaquie s'est dotée d'un organe particulier, le Centre pour le Développement, la Science et la Technologie –le SARC selon l’acronyme slovaque- afin d’aider à un développement des relations entre la recherche et le monde industriel. Le SARC est financé par le ministère de l'Education nationale, de la Recherche et de la Technologie. Par l'organisation de séminaires, l’édition d'une revue et l'animation d'un site Internet, cet organisme poursuit 3 objectifs : créer une connexion entre la recherche fondamentale et les entreprises au bénéfice de l'innovation et de l'activité économique ; contribuer à l'amélioration du niveau d'innovation dans les branches de R&D et de production ; mettre en relation les partenaires des programmes internationaux et notamment ceux participant au cinquième Programme Cadre de Recherche et Développement (5ème P.C.R.D.). |
(la fiche technique)
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1/Législation réglementant le troisième secteur en Slovaquie |
Il existe en Slovaquie
quatre grandes catégories d'organisations non-gouvernementales. Les associations de citoyens (ou
civiques) (lois 83/1990 et 360/1997, 513/1990) Les fondations (loi
207/1996) Les Non-Investment Funds (Fonds de
non-investissement (loi 147/1997) Les organisations à but non lucratif
(loi 213/1997) Le type d'Associations d'intérêt général à but non lucratif est
défini comme une personne morale à but non lucratif fournissant les services d'intérêt
général par exemple dans le domaine de la santé, humanitaire, le développement et la
protection des valeurs morales et culturelles, l'éducation et la formation
complémentaire des enfants et de la jeunesse (y compris le sport), l'environnement et les
services sociaux. Le capital minimum est de 2000 Sk. |
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2/Principales institutions du secteur non-gouvernemental |
SAIA-SCTS. SAIA-SCTS est une organisation non-gouvernementale fondée en mars 1990. Son objectif initial était de renforcer les possibilités de coopération internationale dans le domaine de l'éducation. Depuis le 1er janvier 1992, SAIA est devenu une organisation non gouvernementale à but non lucratif. Il a élargi le spectre de ses activités, après l'indépendance, aux fondations et associations des citoyens, afin d'offrir des services à l'ensemble du troisième secteur. Son but est l'information et le service en direction de l'ensemble des ONG du pays. Il compte 9 bureaux en Slovaquie dont l'objectif est de coordonner le soutien aux ONG locales et de développer la coopération académique (échanges, bourses, etc.). Il couvre trois grands domaines d'activités :
SAIA édite des publications d'information sur les activités du Troisième secteur :
Le bureau pour le "troisième secteur"
(S.T.C.S.) tient à jour un annuaire des associations. Il assure également un rôle de
conseil auprès des associations.
NOS (Nadacia pre obciansku
spolocnost - Fondation pour une société civile).
NPOA (Nadacia pro podporu
obcianskych aklivit, Fondation pour le soutien des activités civiques). Contacts : CEP (Centrum pre europsku politiku,
Centre pour la politique européenne).
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Programme PHARE Access - Networking Facility | |
Le programme ACCESS
Networking Facility a été lancé par la Délégation de la Commission Européenne pour
aider les organisations non-gouvernementales et les organisations à but non lucratif des
pays candidats à participer aux activités internationales organisées par celles des
pays membres de l'UE ou d'autre pays candidat. Ce programme doit favoriser l'intégration
d'un tel pays aux réseaux et aux plateformes existant surtout au niveau de l'UE. Vous
pouvez trouver toutes les informations concernant les appels à soumission de
propositions sur le site www.europa.sk. D'autres sites sur ACCESS : http://www.rpfrance.org/cec/homecec.htm
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DAPHNE (2000-2003) | |
Le programme DAPHNE (
2000-2003 ) est un programme quadriennal d'action communautaire destiné à soutenir des
mesures préventives pour lutter contre la violence envers les enfants, les adolescents et
les femmes. Les objectifs spécifiques assignés au programme et les actions à mener pour
les réaliser sont les suivants : 1. Objectif : soutenir et
encourager à la fois les organisations non gouvernementales ( ONG ) et les autres
organisations, y compris les autorités publiques, engagées dans la lutte contre la
violence, et les encourager à collaborer entre elles. 2. Objectif : soutenir la sensibilisation de l'opinion publique à la
violence et la prévention de la violence envers les enfants, les adolescents et les
femmes, notamment les victimes de la traite d'êtres humains à des fins d'exploitation
sexuelle, commerciale ou non, et d'autres abus sexuels. Le programme DAPHNE est ouvert aux pays candidats à l'adhèsion de l'Europe centrale et orientale ainsi qu'aux pays de l'AELE/EEE, à Chypre, à Malte et à la Turquie, selon des dispositions particulières. Il s'adresse aux institutions et aux organismes publics ou privés actifs dans le domaine de la prévention de la violence envers les enfants, les adolescents et les femmes, de la protection contre cette violence et du soutien aux victimes. D'autres site sur DAPHNE : http://www.rpfrance.org/cec/homecec.htm
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3/Associations de droit étranger |
Selon la réglementation actuelle, une association étrangère ne peut être constituée, siéger et travailler en Slovaquie que sous réserve d'une autorisation accordée par le ministère de l'Intérieur avec l'agrément du ministère des Affaires étrangères. Ses statuts et son fonctionnement doivent être conformes à la législation locale. Les ONG étrangères peuvent fonctionner dans le même cadre que les ONG slovaques lorsqu'elles répondent aux conditions d'enregistrement suivant les lois slovaques. |
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4/Organisation du Troisième secteur en Slovaquie |
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Les conférences
de Stupava : Traditionnellement, le Troisième secteur se réunit lors des conférences de Stupava, où sont discutés les problèmes et les formes de coopération au sein du secteur, ainsi qu'avec le gouvernement, le monde des entreprises, et les visiteurs étrangers. La première de ces conférences a eu lieu en octobre 1991. En mars 1993, le comité de suivi élu lois de la première conférence de 1991 a créé une instance appelée "Gremium du Troisième secteur" de la conférence de Stupava (G3S).Après la troisième conférence, un centre de service pour le troisième secteur a été mis en place au sein de SAIA, pour rassembler les informations sur les ONG et former leurs dirigeants. Organisation régionale : Le Forum des donateurs : Caractéristiques principales de la vie associative : Selon la SAIA, environ 13 625 associations existeraient en Slovaquie : 95,1 % sont des associations
civiques L'absence de variations sensibles du nombre d'associations recensées ces derniers temps indique que l'on est parvenu à un certain degré de saturation. Mais toutes les ONG enregistrées au ministère de l'Intérieur ne sont pas actives et d'autres ne relèvent de secteurs "particuliers" (sport, loisirs, syndicats). Les ONG "spécifiques" ne seraient ainsi pas plus de 2 000. Elles recueillent un écho important auprès du public comme le montrent le nombre de volontaires mobilisés pour des actions ponctuelles et celui des dons qu'elles recueillent auprès de la population slovaque. ? Cette fiche a été en partie tirée de "Lettre
du Colisee" N°20, dossier établi par Etienne Boisserie. mise à jour le 10/08/00 |
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Les sites internet recensant les ONG françaises |
http://www.ibiscus.fr Moteur de recherche, version internet du répertoire 2000 sur les organisations de solidarité internationale ( OSI ) http://www.coordinationsud.org http://www.globenet.org http://www.euforic.org et http://www.oneworld.org |
Les conditions de cofinancement de projets de solidarité internationale par le Ministère des Affaires Etrangères |
(fiche technique)
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Les conditions de cofinancement |
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Pour de plus amples renseignements, s'adresser à la DGCID, Ministère
des Affaires Etrangères, ? Cette fiche a été tirée de "Lettre du
Colisee" N°23 mars-avril 2000, dossier établi par mise à jour le 30/06/00 |